La FSU de l’Orne appelle tous les personnels de l’éducation à signer la pétition intersyndicale en ligne suite au suicide de Christine Renon.

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Le SNUipp-FSU, le SE-Unsa, le Sgen-CFDT, la CGT-Éduc’action et SUD-Éducation invitent ensemble les personnels des écoles à signer une pétition en ligne pour exprimer leur émotion après le suicide de Christine Renon et exiger qu’un chantier portant sur les conditions d’exercices de nos métiers à l’Éducation nationale soit ouvert en urgence.

Le geste désespéré de Christine le weekend des 21 et 22 septembre, directrice de l’école Méhul à Pantin, bouleverse toute notre profession.Par un courrier adressé à quelques personnes, notre collègue décrit le difficile exercice de son métier d’enseignante et de sa fonction de directrice. Elle y explique l’impossibilité de faire face, au quotidien, à l’ensemble de ses responsabilités malgré son profond attachement à sa mission, ses élèves et leurs familles comme à ses collègues. Sa lettre explique comment cette impossibilité de faire face a conduit à son épuisement puis à l’irréparable pour mettre un terme à sa souffrance devenue insupportable.

Avec les organisations syndicales du premier degré SNUipp-FSU, SE-Unsa, Sgen-CFDT, CGT-Educ’action, Sud-Education, en signant cette pétition, j’exprime ma plus vive émotion et mon soutien aux proches de Christine ainsi qu’à ses collègues, aux élèves et aux familles de son école, et exige qu’un chantier portant sur les conditions d’exercices de nos métiers à l’Éducation nationale soit ouvert en urgence afin d’obtenir des mesures concrètes d’amélioration de nos conditions de travail.

Cette signature s’ajoute à l’expression de mon émotion et de mon soutien jeudi 3 octobre, jour des obsèques de Christine Renon, par une marque personnelle ou collective de deuil, un moment de recueillement dans mon école avec l’ensemble de mes collègues, les autres personnels de l’école, les parents d’élèves, les élu.es…ou dans le cadre des initiatives prises dans les départements (rassemblements, interpellations, grève…).

Par cette signature je réclame une toute autre qualité de vie au travail, je refuse que le travail engendre des situations de souffrance au quotidien, notamment par des demandes, des prescriptions et autres injonctions, le plus souvent dans l’urgence qui font perdre le sens de nos métiers. Un tel drame ne doit plus se reproduire.

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