La FSU, dans une large intersyndicale nationale CGT, FO, Solidaires, mouvements lycéens et l’UNEF, appelle aux mobilisations et aux grèves le 18 octobre pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève.
Depuis des mois, la FSU appelle le gouvernement à entendre les personnels sur la question du pouvoir d’achat, après un premier et insuffisant dégel du point d’indice arraché voici quelques mois.
La réussite des mobilisations du 29 septembre a montré la force des attentes des salarié.es sur la question salariale, dans un contexte de forte inflation.
Mais le gouvernement, arcbouté sur sa logique libérale, indifférent aux réalités sociales du pays, répond par une fin de non-recevoir ou par la répression, notamment par la pratique inacceptable des réquisitions de salarié.es grévistes dans le secteur des raffineries.
La même surdité est à l’œuvre sur la question de la « réforme » de la voie professionnelle, sacrifiant l’avenir des élèves, souvent d’origine populaire, dans le but de fournir une main d’œuvre malléable aux entreprises locales.
D’où l’appel à la grève mardi 18 octobre pour la défense de l’enseignement professionnel et donc de la démocratisation de l’éducation, lancé par le Snuep FSU, le Snep – FSU et le Snes – FSU.
Devant la gravité de la situation sociale, la dureté de la répression syndicale et l’obstination du gouvernement, dans son champ de responsabilité, la FSU appelle à faire du 18 octobre une mobilisation qui permette d’élargir sur la question des salaires.