La canicule s’installe aussi dans l’Orne.
Ce n’est pas parce que la vigilance canicule reste à un niveau jaune qu’elle n’a pas d’impact dans nos établissements ornais. En effet, hier (lundi 30 mai 2025) les températures dans de nombreuses classes au début du service frôlaient ou dépassaient les 30 degrés Celsius. Au moins une professeure a fait un malaise sur son lieu de travail.
Face à ce constat, nous avons pris contact hier en fin de matinée avec le DASEN qui a refusé de fermer des écoles même en partie dans la journée mais qui, suite à un échange vif et rappelant ses obligations de garant de la santé et sécurité des agents en tant qu’employeur, a concédé les points suivants :
- aménagements des horaires lorsque l’accueil des élèves reste possible. Cela concerne essentiellement les collèges et lycées ;
- autorisation spéciale d’absence accordée pour les personnels ne se sentant pas bien et qui auraient besoin de quitter leur poste tout en étant vigilant sur la continuité de service. Pour l’obtenir il faudra se signaler en difficulté à son supérieur hiérarchique qui devra la donner tout en assurant la continuité de service.
Ce dernier point est essentiel et vous comprenez bien ici la difficulté de mise en application dans les petites structure et en particulier les écoles.
C’est pourquoi, si vous vous sentez mal au travail et que vous ne pouvez plus continuer à assurer votre service, n’hésitez pas à demander à quitter votre poste. Ne le quittez qu’avec une autorisation d’absence. En cas de refus de quitter votre poste, contactez immédiatement un représentant du personnel à la FSSSCTS de l’Orne ou son secrétaire (Eric HALLOUARD 06 50 47 27 56).
Pour préparer l’avenir, pensez aussi à compléter le RSST dématérialisé pour y inscrire les températures atteintes dans vos classe. Puis au courant de l’année prochaine, demandez à ce que les risques liés à la surchauffe au travail figure dans les DUER. Ainsi les différentes autorités ne pourront pas ignorer les conséquences concrètes d’une canicule et auront l’obligation d’agir et de se préparer aux prochaines.
Nous attendons des mesures à la hauteur des risques à commencer par un grand plan pour le bâti scolaire. Les collectivités et les autorités rectorales et départementales ne peuvent continuer à ignorer ces problèmes en dehors des épisodes de fortes chaleur.