Ce vendredi 15 mai se tenait la dernière réunion du CHSCTA réuni sur le périmètre de Caen et de Rouen. En ouverture de l’instance, après avoir loué l’engagement remarquable des personnels et des enseigant.es de l’académie, Madame la Rectrice a fait part aux représentant.es de la souffrance des IEN qui étaient malmenés et qu’elle avait reçu en audience.

La présidente du CHSCTA devait certainement faire allusion à un article de presse et aux remontées journalières que les représentant.es de la FSU sont contraints de faire aux autorités administratives pour rectifier les dérogations répétées de certain.es IEN aux directives écrites pourtant par la rectrice elle-même.

La délégation de la FSU est alors intervenue sur les graves difficultés et la souffrance exprimées dans les fiches RSST par les directrices et enseignantes depuis la réouverture partielle des écoles, (plusieurs dizaines en quelques jours). Fiches pour lesquelles la plupart des IEN semblent juger qu’il n’est pas nécessaire d’apporter une réponse pour y remédier. C’est pourtant là une de leur mission réglementaire comme pour tout chef de service. Ainsi les représentant.es de la FSU exigeront de la présidente du CHSCTA que toutes les fiches auxquelles des réponses n’ont pas été apportées soient vues en instance. Après lecture de quelques-unes d’entre elles il n’y avait plus aucun doute, contrairement à la communication ministérielles les conditions de réouverture des écoles sur seulement quelques niveaux posent déjà problème.

Par la suite il a été demandé à la présidente du CHSCTA de clarifier sa position sur le DUER au regard de l’évaluation du risque COVID-19.

Les débats ont ensuite porté sur la mise en œuvre du protocole sanitaire : livraisons et nombre de masques disponibles, réapprovisionnement, gel, équipement de protection pour les infirmiér.es, nettoyage et désinfection dans les écoles et établissements, procédures pour accompagner les gestes professionnels du quotidien des enesignant.es, matériel partagé, aménagement à l’accueil des CIO, ORS et vs des documentalistes…

Au travers des réponses apportées les représentant.es de la FSU on fait part de leur inquiétude quant à la dérive rectorale qui consisterait à ne pas appliquer dans sa totalité le protocole lorsque celui n’est pas en mesure d’être mis en œuvre dans un établissement. Remettant alors en cause les garanties sanitaires pour la santé des personnels et des usagers.

Des clarifications ont ensuite été faite quant aux droits des personnels à risque à être placé en télétravail et à ceux qui sont parents, de pouvoir exercer comme tout citoyen leur choix à envoyer ou non leurs enfants à l’école.

Puis la FSU a fait une demande d’accompagnement des conseillers pédagogiques pour les enseignant.es du premier degré et des IA-IPR d’EPS pour les professeurs du second degré pour la mise en œuvre du protocole dans les activités physiques nécessaires aux élèves. Notamment dans la précision de critères pour définir les activités dites à intensité modérée ou intensives qui conditionnent des distanciations différenciées. Des consignes seront apportées dans ce sens.

Enfin la perspective d’ouverture des lycées a été évoquée. La réponse apportée par Madame la rectrice étant que si l’état décide d’ouvrir… les lycées ouvriront.

Enfin la question de la rentrée de septembre a été soulevé par les représentant.es de la FSU et notamment la nécessaire clarification réglementaire du temps présentiel et du temps télétravail qui ne doit pas dégrader les conditions de travail des agent.es.

Pour la FSU cette réouverture est précipitée elle aurait dû se faire en septembre pour laisser le temps à toutes les catégories de personnels d’organiser conjointement une mise en œuvre du protocole sanitaire dans les établissements et les services garantissant à la fois la santé des personnels des usagers et les meilleures conditions d’enseignement pour les élèves.

 

DÉCLARATION LIMINAIRE FSU