Alors que nous traversons une crise d’ampleur planétaire, et comme précédemment lors de circonstances comparables, les services publics, la Fonction publique, celles et ceux qui les font vivre au quotidien sont en première ligne pour répondre aux besoins de la population dans des conditions particulièrement difficiles.
Une fois encore, fonctionnaires et agents publics, régulièrement qualifiés de privilégiés – nous l’avons encore largement entendu ces derniers mois concernant les retraites – se voient soudain parés de toutes les vertus et leur dévouement est unanimement salué.
Dans ses différentes prises de parole, le gouvernement a été bien obligé de reconnaitre l’apport des services publics (mais seulement quand le destin frappe…) et la nécessité de les maintenir en dehors des lois du marché. Cette rupture dans les propos doit être transformée en rupture dans les actes car la crise en cours est hélas la triste occasion de vérifier combien sont ravageurs les effets des coupes budgétaires décidées par les gouvernements successifs, particulièrement à l’hôpital.
Outre les conséquences délétères des politiques d’austérité, outre la pression liée à la situation d’urgence, les conditions d’exercice des missions sont aussi rendues difficiles par l’absence de cadre national clair en matière de gestion des effets de la crise pour les personnels.
Cette crise est encore une fois l’occasion de vérifier que les services publics ne sont pas un coût pour l’état mais une nécessité dans l’intérêt de tous. Les politiques menées devront changer pour les réinvestir pleinement.
Aujourd’hui, les agent.e.s des services publics sortent pour vous, au service de la société!