Ce mardi 6 février, se tenait le CTSD concernant les dotation pour les collèges de l’Orne (SEGPA, ULIS collège, UPE2A y compris) de l’Orne.

Si la DASEN semblait se satisfaire de sa dotation affichant un tout petit plus d’heures pour un tout petit peu moins d’élèves, nous n’avons pu faire autrement que constater que c’était en trompe l’œil.

En effet, car derrière cela se cache un désastre. Tout d’abord, la dotation « cursus classique » est en fait en baisse car une partie de la dotation sert à la création de dispositifs UPE2A que nous saluons puisque nous le demandions depuis des années. Mais actons de fait que la dotation en est impactée et qu’encore une fois, ce ne sont pas des moyens supplémentaires qui sont alloués à de nouveaux dispositifs. Et rappelons que sur 2 ans, ce sont 82h en moins tout de même.

Nous avons dénoncer la forte coupe effectuée sur la dotation SEGPA: -124h!!! Un scandale!

Ce sont 5 divisions de SEGPA qui vont disparaître à la rentrée. Et pourtant, certaines d’entre-elles seront constituées de 16 à potentiellement 20 élèves! Encore une fois, la Direction académique semble n’avoir que faire des textes en vigueur qui limitent à 16 les effectifs en SEGPA et 8 en atelier! Nous avons également dénoncé les pratiques d’écartement d’un très grand nombre de dossier avant et pendant les séances à l’initiative seule des IEN de circonscription et de la DASEN. Nous estimons que la CDO est compétente pour en juger.

Dans la logique même de la politique gouvernementale, ce sont les plus démunis qui sont le plus abandonnés.

L’ensemble des représentants des personnels présents (FSU et UNSA) ont voté contre cette dotation. Nous verrons comment sera pris en compte ce vote.

Par ailleurs, parmi nos questions diverses, il y avait la question du quart d’heure lecture qui semble vouloir être imposé sur certains établissements. La DASEN nous a bien confirmé qu’il n’y a aucune obligation à cette mise en place. C’est un choix d’établissement qui ne peut s’imposer et qui se discute en conseil pédagogique.

Enfin, encore une fois, cette instance s’est tenue dans ambiance tendue.

En effet, la DASEN, sous « le ton de l’humour » s’est permise de questionner ce que le secrétaire FSU du CHSCTD faisait de ses heures de décharges, ce qui n’est pas admissible car le le rappelons, il n’est pas dans ce cadre membre de l’administration et que depuis l’existence de cette instance, la FSU a montré son engagement qui d’ailleurs semble déranger l’administration.

En sus, elle s’est permise d’émettre un doute sur la volonté de la FSU de mettre en difficulté les services en envoyant volontairement ses questions diverses un « vendredi soir alors qu’elle savait qu’elle boycotterait » le CTSD du mardi. C’est assez fort de café lorsqu’on peut voir dans divers compte-rendus l’attention que portent les représentants FSU pour l’ensemble des salariés. Et ce d’autant plus lorsque les représentants syndicaux ne reçoivent pas les moyens d’effectuer leurs travaux correctement: refus de donner des documents nécessaires ce qui est un non respect des textes, documents systématiquement envoyés 8 jours avant (ce qui ne peut être que dans des cas exceptionnels) ceux-ci devant être envoyés 15 jours avant (encore un mépris des textes) et que les représentants ne s’en plaignent pas outre mesure!

Mais, la DASEN l’affirme, c’est le secrétaire général du rectorat « unifié qui dit que nous recevons trop de documents! Ce doit probablement être avec l’objectif de respecter le dialogue social comme le dit le gouvernement!

Mais rien d’étonnant en cela, quant on voit la vision qu’à ce gouvernement du dialogue social et son mépris des corps intermédiaires!

Ci dessous, notre déclaration préalable.