Collectif Unis contre l’immigration jetable (UCIJ), Réseau Education sans frontières (RESF), Accueil et promotions des étrangers (APE), CIMADE, Syndicat des avocats de France (SAF), CGT, Confédération paysanne, FSU, Solidaires, Alternative libertaire, Europe Ecologie Les Verts, NPA, PCF
Mobilisation nationale contre le racisme,
la politique d’immigration du gouvernement
et pour la régularisation des personnes sans-papiers.
SAMEDI 28 MAI 2011
MANIFESTATION ALENCON
14 h
départ Place de la Paix (quartier de Perseigne)
arrivée Mairie (place Foch)
Au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007 était créé, pour la première fois dans l’histoire de la République, un ministère de l’Immigration, de l’Identité Nationale et du Co-développement. Cette création était la suite logique des durcissements successifs du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA), en dernier lieu par la loi Besson votée en avril. Durcissements par la faute desquels il ne reste plus grand chose du droit d’asile, du droit de se soigner en France ou du droit de vivre en famille.
A cela s’ajoute les effets désastreux du pseudo-débat sur l’identité nationale puis la chasse aux Roms et maintenant le pseudo-débat sur la laïcité.
La surenchère entre les partis de droite et le FN en matière de stigmatisation des personnes étrangères pour créer un ennemi intérieur vise à nous détourner de la lutte contre les mesures prises par le gouvernement au profit des plus riches.
Des dizaines de milliers d’étrangères et d’étrangers, adultes et enfants, sont traqués, arrêtés et expulsés, y compris vers des pays en guerre comme l’Afghanistan.
Cette politique est inacceptable car elle viole des principes humanitaires élémentaires et des dispositions internationales ratifiées par la France.
Pour que cesse cette situation qui porte atteinte à des droits fondamentaux, menace gravement le droit d’asile et ruine l’existence des personnes étrangères visées, nous manifestons partout en France pour exiger la suppression des mesures restrictives du CESEDA, l’arrêt immédiat de cette politique de la haine et la régularisation des personnes sans-papiers.