Voilà qu’en ce début d’année, le rectorat et la région relance la fusion de deux établissements alençonnais : le LP Marchal Leclerc et le lycée Marguerite de Navare. Le tout bien entendu dans l’urgence et la précipitation alors qu’elle avait été arrêtée l’année passée suite aux remous qu’elle avait suscité sur place lorsqu’elle avait déjà été envisagée. Cette urgence est bien pratique pour passer outre les inquiétudes et refus des personnels sur place.
Pourquoi ces fusions ?
Dans un contexte de réduction des postes administratifs et enseignant, la fusion de deux établissements est une opportunité pour optimiser ces postes. Pourtant cela ne tiens pas compte du besoin d’adultes en nombre sur place pour encadrer et faire respecter l’ordre dans un établissement scolaire. Moins d’adultes c’est plus d’incivilités au quotidien, en particulier dans les LP (lycées professionnels) ou les SEP (section d’enseignement professionnel) qui sont les plus touchés par les phénomènes de violence. Moins d’adultes c’est plus de travail pour celles et ceux qui restent sur place et des conditions de travail dégradées.
Monsieur le Recteur, renoncez à la fusion de ces établissements.
La presse en parle.
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