« NOUS TOUTES »

Contre les violences sexistes et sexuelles

samedi 24 novembre

Il y a un an, la vague #MeToo secouait la planète tout entière. Dans tous les pays, toutes les villes, toutes les entre­prises, toutes les maisons, la ques­tion des violences sexistes et sexuelles s’est invi­tée à la table.

Des millions de personnes ont pris conscience de l’am­pleur des violences que subissent les femmes au quoti­dien. Remarques sexistes, déva­lo­ri­sa­tion, humi­lia­tions, insultes, coups, harcè­le­ment, violences conju­gales, agres­sions, viols, exploi­ta­tion sexuelle, inceste, muti­la­tions sexuelles, mariages forcés, meur­tres… Chaque fois qu’un homme tue, viole, agresse ou harcèle, ce sont toutes les femmes qui ont peur.

#MeToo, cela a aussi été un formi­dable révé­la­teur à travers le monde : aucune d’entre nous n’est seule.Les signa­taires de la tribune

De Tarana Burke, initia­trice du mouve­ment #MeToo en 2007, à Fadila, licen­ciée après une fausse couche sur son lieu de travail à Tour­coing. De Malala, bles­sée par des tali­bans à Rokhaya Diallo, insul­tée quoti­dien­ne­ment parce que femme, noire et fémi­niste. De Marielle Franco, fémi­niste brési­lienne assas­si­née à Marie Laguerre, harce­lée et frap­pée dans la rue cet été. De Nadia Daam, jour­na­liste française harce­lée et mena­cée pour ses posi­tions fémi­nistes, à cette jeune fille victime d’un viol filmé à Toulouse et diffusé sur les réseaux sociaux. De Tara Fares, Miss Irak, assas­si­née à Bagdad, aux deux jeunes lesbiennes agres­sées ces jours-ci dans le métro pari­sien. Des femmes migrantes à celles en situa­tion d’ex­clu­sion, à la rue, qui sont victimes chaque jour de ces violences.

Comme beau­coup d’entre nous, ces femmes sont victimes de violences, psycho­lo­giques, écono­miques, physiques ou sexuelles, parce qu’elles sont des femmes.

Nous en avons plus qu’as­sez, l’im­pu­nité doit cesser !

Nous marche­rons le 24 novembre pour dire haut et fort que nous voulons en finir avec toutes les violences sexistes et sexuelles.

Nous marche­rons le 24 novembre car nous sommes convain­cues que si nous faisons recu­ler ces violences, nous ébran­le­rons ce système injuste que nous subis­sons toutes à des degrés divers.

Nous marche­rons le 24 novembre pour exiger des mesures ambi­tieuses et des moyens.

Nous marche­rons le 24 novembre pour que celles qui vien­dront après nous vivent dans un monde dans lequel être femme n’ex­pose pas à plus de violences et ne donne pas moins de droits que d’être homme.

Nous marche­rons le 24 novembre, rassem­blées, pour montrer notre force. Nous sommes des millions : ensemble, nous pouvons chan­ger le monde.

Nous appe­lons toutes celles et ceux qui veulent comme nous en finir avec ces violences à marcher le 24 novembre prochain avec nous.

14h30 place Foch Alençon

à l’appel du Collectif des droits des femmes