COMMUNIQUE DE PRESSE FSU DE L’ORNE

URGENCE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE

RETRAITES

Pour la FSU de l’Orne, il est nécessaire de répondre à l’urgence sociale et climatique. Pour cela, une autre politique est indispensable. Cela passe par l’amélioration des conditions de vie et de travail, dans le respect de l’environnement.

Aussi :

– Assurer des services publics de qualité et de proximité sur l’ensemble du territoire

– Développer des politiques agricoles et industrielles conjuguant les enjeux sociaux et environnementaux ; anticiper les reconversions nécessaires en terme d’emploi et de protection des salarié.es

– Contrôler les aides publiques données aux entreprises et exiger des résultats

– Avoir une véritable politique publique de relocalisation de la production favorisant l’accès de toutes et tous à des produits fabriqués de façon responsables à prix réduits

– Développer, favoriser une autre économie plus durable, responsable et égalitaire

– Cesser immédiatement les mesures rétrogrades écologiquement et socialement (privatisation des aéroports, suppression du train des primeurs, projet Europa city…)

La FSU de l’Orne soutient et appelle à participer sous différentes modalités d’action aux initiatives, dans la période du 20 au 27 septembre, alliant justice sociale et écologique.

Pour le prochain semestre, le gouvernement a ouvert les discussions sur la réforme des retraites.

La FSU a exposé ses propositions et exigences pour un système de retraites solidaire assurant un bon niveau de pensions pour toutes et tous mais aussi pour l’ouverture de droits nouveaux (droit des aidants, prise en compte des années d’étude, possibilités de départs anticipés, etc).

Pour la FSU, toute nouvelle réforme des retraites devrait être synonyme d’amélioration du niveau des pensions et du niveau de vie des retraité-es. Cela suppose, à l’inverse de ce qui est envisagé, d’augmenter la part d’investissement qui y est consacré et donc de chercher de nouvelles sources de financement.

La FSU s’inquiète et s’oppose à un système individuel par points rendant aléatoire le montant des pensions, et refuse de tout nouveau recul de l’âge de départ à la retraite, que ce soit au travers de la création d’un âge d’équilibre ou au travers d’un allongement de la durée de cotisations.

Elle réaffirme son attachement au principe de solidarité intergénérationnelle et au code des pensions, élément constitutif du statut des fonctionnaires. La FSU n’accepte pas la baisse prévisible du niveau des pensions des agent-es que pourraient avoir les modalités de calcul des pensions prévues par le rapport Delevoye en particulier pour celles et ceux ayant peu de primes comme les enseignant-es ou encore de nombreux agent-es de la fonction publique territoriale.

Dans la période qui s’ouvre, la FSU est déterminée à refuser tout système qui dégraderait le niveau des pension des retraité-es et à faire valoir ses propositions pour un système de retraites fondé sur l’emploi, les salaires et une autre répartition des richesses.

Elle appelle chacun et chacune a être attentif au plan d’action que sera déterminé en fin de mois par l’intersyndicale et à participer aux actions proposées alors.